• Table ronde « Des valeurs à l’action : cultiver la justice sociale » - Compte rendu / 18.11.2024

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  • Yanncy Fanti - Guide en Route
  • Le 07 novembre 2024, « Dialogue en Route » a organisé une Table ronde intitulée « Des valeurs à l’action : cultiver la justice sociale » qui s’inscrivait dans la prolongation d’un atelier réalisé dans le cadre du projet Salomon2024 qui a eu lieu en début d’année 2024. Lors de cet événement, Léa Assir (coordinatrice des guides) modérait la discussion entre Inès Calstas – responsable de la Pastorale des Milieux ouverts de l’Église catholique romaine de Genève, Yves Dawans – aumônier de prison et officier de l’Armée du Salut et Moussa Thiam – jardiner à Mô-ki-Pousse, un jardin d’inclusion sociale ...

    « Justice »... Ce mot-là je l'ai entendu encore et encore, à l'usure, jusqu'à ce qu'il finisse par perdre sa puissance. À force d'emploi, j'en suis venu à le percevoir comme une matière vide ou un engrenage désamorcé. Oui mais voilà, la « justice », ce n'est pas qu'une caisse de résonnance creuse, tout du moins pas pour les trois intervenant·e·x·s de cette Table ronde. Pour elleux, ce terme a un sens bien particulier qui s'inscrit à la fois dans leur parcours personnel, leur foi et leur engagement social.    

    Il est passé 18h, nous sommes dans une arrière-salle de la Maison de quartier des Pâquis, Léa accueille ses invité·e·x·s. Les trois se connaissent, ce petit moment informel au cours duquel les intéressé·e·x·s arrivent au compte-goutte est aussi l'occasion d'échanger, de parler du travail, des connaissances que l’on a en commun. Une femme passe par l'embrasure de la porte, Inès s'interrompt et lui saute au cou, heureuse de la voir. La salle se remplit jusqu'à ce que cette Table ronde, rectangle, soit occupée dans tout son espace.    

    « Quel sens a la justice, pour vous ? »    

    Vaste question par laquelle Léa engage la discussion ! Pour Inès, c'est une histoire qui débute en Uruguay, d'où elle est originaire, et où l'engagement militant des hommes et des femmes d'Église face à la dictature lui ont inspiré son chemin de vie. Pour Yves, ce fut un appel de Dieu qui le détourna de son métier d'enseignant pour le mener sur les chemins du pastorat puis de l'aumônerie. Enfin, pour Moussa, c'est dans l'expérience de la migration, du Burkina-Faso à la Lybie, de la Lybie à l'Italie, par la Méditerranée dans une embarcation de fortune et de l'Italie jusqu'en Suisse, que le mot « (in)justice » a pris toute son envergure. À l'amorce de ces récits, je sens déjà le terme se gorger d'une substance que je lui avais oubliée.    

    Cette discussion est un miroir qui permet de renvoyer face à face des mots, des discours ou des situations. À la justice s'oppose l'injustice. C'est le constat de cette injustice qui motive l'engagement. Inès parle de la situation des personnes sans domicile fixe qui « ne peuvent pas montrer leur valeur », condamnées à l'invisibilité. Elle insiste, selon elle, l'injustice, « c'est de ne pas reconnaître la valeur de l'autre ». Yves constate quant à lui l'injustice en prison. « La prison, c'est un peu en dehors de la vie », on a tendance à oublier que cela existe. Ce système est inégalitaire, par essence, la résistance face à l'isolement, les conditions psychologiques ou physiques, la présence ou l'absence d'un soutien familial ou les besoins différents selon les détenu·e·x·s sont autant de facteurs qui font que l'enferment ne pèse pas de façon homogène sur l'ensemble de la population carcérale. Yves ajoute que la prison enferme également des personnes en attente de condamnation, les juges les convoquent au tribunal après plusieurs mois de réclusion, souvent pour les libérer car iels ont déjà purgé leur peine. La prison, c'est un système social enlisé : « il y a trop de personnes à juger pour trop peu de juges » détaille l’aumônier. Cette façon de faire arrange les institutions ; « c'est le système qui est gagnant, pas la personne ». Moussa raconte alors l'histoire d'un ancien détenu qui lui a confié avoir été injustement incarcéré, ce dernier a passé plusieurs mois en l'attente d'un procès avant d'être innocenté. « Il a reçu un dédommagement mais ça ne répare pas l'injustice » considère Moussa, qui - résilient - constate que la prison est une injustice inévitable. « Pour des amendes impayées on nous enferme » raconte-t-il lorsqu'il complète le récit de son arrivée en Suisse.  Sans domicile fixe il a, lui aussi, été emprisonné. Inès acquiesce.    
    « Vivre dans la rue c'est se mettre dans l'illégalité. (...) Il y a un trait d'union entre la rue et la prison. »    
    Se laver dans une fontaine, mendier ou même circuler, lorsque les autorités interdisent certains espaces aux personnes sans domicile, c'est commettre des infractions qui entrainent des amendes lesquelles ne peuvent être payées et sont donc converties en « jours-amende ». La prison devient, fatalement, alors un point d'aller-retour.

    Comment restaurer la justice ?    

    Inès, responsable de la Pastorale des Milieux ouverts, est l’initiatrice de Mô-Ki-Pousse, un jardin collectif où les gens peuvent se retrouver, se rencontrer, recréer du lien lorsqu'ils vivent dans la rue et qu'ils subissent un sentiment d'évitement, ou de rejet. Ces situations produisent une colère qu'elle juge légitime, à son échelle, elle tente de redonner à ces êtres humains la possibilité de montrer leur valeur et de retrouver leur dignité. Yves a quitté le pastorat pour aller en prison, accompagner les personnes qui en expriment le besoin. Malgré une charge importante, parce qu'il constate un manque de personnel pour faire ce qu'il fait, il considère son travail comme « une mission, pas un job », « il ne faut pas compter ses heures ». Pour les prisonnier·ère·x·s, c'est une bulle à part. Un moment où parler à un·e·x interlocuteur·rice·x qui n'est pas payé·e·x par l'État, qui ne fait pas partie du système. Il constate une volonté, lente, des institutions à vouloir tendre vers une amélioration. Malheureusement, il reste limité dans son action, les listes d'attente sont longues, les entrevues sont courtes, mais son engagement reste affirmé et déterminé. Moussa, lui, a pu voir « l'autre côté », comme par reflet avec les discours de Inès et Yves, il explique les apports positifs de ses rencontres avec des aumônier·ère·x·s, en prison, et la façon dont Mô-ki-Pousse lui a permis, enfin, de stabiliser sa situation. Plus tard, lors de la discussion, un participant s'exprimera aussi, narrant comment il est sorti de la rue et a trouvé une vocation dans le travail social grâce à Mô-ki-Pousse.    

    Moussa s'exprime ainsi, lorsqu'il parle de sa rencontre avec un aumônier au sein des prisons, « c'est une volonté d'ouvrir les barrières ». Les barrières entre les gens, les parcours, les chemins qui se croisent, se conjuguent, se retrouvent.    

    La justice, c’est une volonté.     

    Lorsque je l'écris, cette phrase m’évoque avec puissance le sentiment que me laisse cette Table ronde. Certes, parfois les circonstances ne permettent pas d'aider autant qu'il le faudrait, parce que le système joue contre certaines populations ou par manque de personnes impliquées ; mais même lorsque rien ne semble changer, il reste la force profonde de la volonté de quelques-un·e·x·s, qui s'engagent au travers de projets associatifs ou de leur travail, à vouloir défendre celleux qui subissent, injustement leur situation. Antonio Gramsci disait, « il faut être pessimiste avec l'intelligence, mais optimiste avec la volonté », et la volonté, c'est ce qui pousse Inès, Moussa et Yves à agir pour la justice !


    Image: De gauche à droite: Léa Assir, Moussa Thiam, Inès Calstas, Yves Dawans. © « Dialogue en Route ».

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  • Kultur und die ewige Suche danach / 15.11.2024

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  • Timon - Guide en Route
  • «Kultur ist meist nur das Gerücht von Kultur» 

     

    Mit diesem Zitat trifft der deutsche Schriftsteller Gregor Brand den Definitionsnagel auf den Begriffskopf. Es scheint in der Natur der Kultur zu liegen, dass sie so schwer greifbar wie doch umfassend ist. Kultur prägt uns, bewegt uns und lässt uns ratend zurück. Zahlreiche Definitionsversuche aus verschiedensten Disziplinen ranken sich um Sie, doch es scheint, dass jeder Rahmen, den man um Sie legt, nur zu dessen Sprengung führt.

    «Kultur ist meist nur das Gerücht von Kultur» 

    Mit diesem Zitat trifft der deutsche Schriftsteller Gregor Brand den Definitionsnagel auf den Begriffskopf. Es scheint in der Natur der Kultur zu liegen, dass sie so schwer greifbar wie doch umfassend ist. Kultur prägt uns, bewegt uns und lässt uns ratend zurück. Zahlreiche Definitionsversuche aus verschiedensten Disziplinen ranken sich um Sie, doch es scheint, dass jeder Rahmen, den man um Sie legt, nur zu dessen Sprengung führt. Über Kultur streiten wir, und doch bringt Sie uns einander näher. Der gemeinsame Theaterbesuch, das Austauschen von leckeren Rezepten aus allen Regionen der Welt, das andächtige Lauschen eines Publikums, das wilde, gemeinsame Tanzen an einem guten Konzert: Kultur vereint uns Menschen, lässt uns aus unserem Alleinsein und Alltag treten und spüren, dass wir in unserer Verschiedenheit doch eine schöne Form des Gemeinsamen spüren können. Kultur kann aber auch trennen und seine hässliche Fratze zeigen. Sie macht den Anderen zum unerwünschten Fremden. Sie verdammt gewisse Lebensweisen und preist andere an. Sie polarisiert und lässt uns teils dort verstummen, wo wir reden sollten. 

    Fest steht: Wir alle haben und leben in Kultur. Gewisse Menschen sogar von der Kultur.  Und wir alle haben eine Idee, oder eben ein Gerücht davon.  Kultur lässt sich vielleicht begrifflich nicht fassen, aber stets erfahren und spüren. Über Kultur lässt sich stets streiten, da Sie sich ewig wandelt. Dies nahmen wir zum Anlass, um Menschen auf den Strassen Berns direkt über ihre Vorstellung zu Kultur und dem Umgang damit zu befragen. Besonders interessierte uns, wie die einzelne Person Kultur versteht, inwiefern Religion für sie dazugehört und ob der Staat Kultur fördern sollte. Was dabei herauskam, war so vielfältig wie der Gegenstand der Untersuchung selbst.

    Auffallend war die grosse Ratlosigkeit, die anfänglich in vielen Gesichtern herrschte. Kultur, das sei doch irgendwas mit Musik und Theater, eine Beschäftigung für abgehobene Schichten meinten manche. Andere wiederum sahen die Kultur als essenzielle Grunderfahrung eines jeden Menschen. Verschiedenste Dinge wurden genannt, von Gemälden und Museen hin zu Fussballspielen und Händeschütteln. Mir schien, dass viele Mühe hatten, Kultur selbst zu definieren, jedoch unzählige konkrete Beispiele dazu nennen konnten.  Trotz diesen Schwierigkeiten war die grosse Mehrheit der Kultur gegenüber positiv gestimmt. Für viele befragte Personen stellt sie einen wichtigen Teil im Leben des Menschen dar. So wichtig, dass die Meisten staatliche Förderung davon guthiessen. Auffallend war jedoch auch die grosse Skepsis, die gegenüber der Religion herrschte. Religion als Kulturphänomen wurde von den Befragten nie genannt, ausser es wurde spezifisch von uns erwähnt. Gleichzeitig war für viele Menschen klar, dass Kultur und Religion eng miteinander verwoben sind. Massnahmen, welche den Dialog und die Toleranz fördern, wurden begrüsst. Mir scheint, dass Religion als Kulturphänomen für viele der Befragten mit negativen Bildern und Erfahrungen verbunden ist. Zu oft wurde wohl die hässliche Fratze gezeigt. Um das schöne Gesicht mehr vortreten zu lassen ist Reflexion, Dialog und Toleranz besonders gefragt. Religion wie Kultur ist zu vielfältig, um sie unter eine Sichtweise fallen zu lassen.

    So kann am Ende zwar nichts definitives ausgesagt, aber doch einiges gezeigt werden. Kultur ist zutiefst menschlich und spaltet die Gemüter wie sie sie zusammenbringt. Von ihrer schönsten Seite zeigt sie sich, wenn wir sie in Offenheit und dem Bewusstsein ihrer Wandelbarkeit ausleben.

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  • Zakat - ein Gebot des Teilens / 23.04.2022

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  • Gada - Guide en Route
  • Rituale - sie verdichten die Gegenwart und drücken aus, was uns wichtig ist. In einer Blog-Reihe gehen wir unterschiedlichen Ritualen nach. Dieser Beitrag dreht sich um das Ritual der Zakat, die individuelle religiöse Praxis mit Ethik und gesellschaftlicher Solidarität verbindet.

    Zakat gilt als Pflichtabgabe für Musliminnen und Muslime. Es ist die dritte Säule des Islams (nach der Bestätigung des Glaubens und des Gebets). Wortwörtlich bedeutet «Zakat» im Arabischen «vermehren», «vervielfältigen» oder «sich reinigen». Die Verwendung des Begriffs ist ausschliesslich für das islamische Ritual vorgesehen. Das Gebot fordert die Musliminnen und Muslime dazu auf, armen und bedürftigen Menschen zu helfen. Im Islam gibt es zwei Arten von Zakat: Die Geld-Zakat und die Zakat des Fastenbrechens. 

    Die Geld-Zakat oder im Arabischen «Zakat Al-Mal» ist erst obligatorisch, wenn die Person erwachsen ist und über Ersparnis verfügt. Die Entrichtung der Zakat wird gemäss dem gesparten Vermögen nach einem Jahr berechnet. Der Mindestvermögenswert «Nisab» beträgt 81 Gramm Gold. Die Person ist verpflichtet,  davon 2.5 % zu zahlen. 81 Gramm Gold entsprechen ungefähr CHF 4‘430. Wer also diese Summe für ein ganzes Jahr gespart hat, muss davon CHF 125 abgeben. Die Abgabezeit der Zakat ist nicht vorgeschrieben, aber es ist beliebt, dass die Zakat an wichtigen Anlässen entrichtet wird, wie z.B. vor oder während dem Fastenmonat Ramadan oder auch an den islamischen Festen.
     
    Im Gegensatz zur Geld-Zakat ist die Zakat des Fastenbrechens oder auf Arabisch «Zakat-al-Fitr» eine Pflicht für alle Muslime und Musliminnen, die ausreichend zum Essen und Leben haben. Es gilt für alle Familienmitglieder, Erwachsene und Minderjährige, ebenfalls für Säuglinge. Die erwerbstätigen Personen müssen für jedes weiteres Familienmitglied diese Pflicht erfüllen. Die Verrichtung dieser Zakat wird kurz vor dem Fest des Fastenbrechens (Zuckerfest) geleistet. Die Höhe der Zakat-al-Fitr entspricht pro Person etwa dem Gegenwert einer Mahlzeit für eine Person. das Ziel ist es, bedürftigen Menschen Freude zu bereiten.
     
    In der Schweiz ist das Steuersystem mit der Zakat vergleichbar. Als in der Schweiz lebende Muslimin zahle ich sowohl Steuer als auch Zakat. Die Zakat hat für mich eine religiöse, ethische und ökonomische Bedeutung. Mein Ziel bei der Erfüllung dieser Pflicht ist es, bedürftigen Personen zu helfen und ihre materiellen Bedürfnisse teilweise abzumildern. Dadurch nehme ich eine Verantwortung wahr, den Zusammenhalt und die Solidarität in unserer Gesellschaft zu verbessern.

    Der Kampf gegen Armut ist die Aufgabe von uns allen. Gerade unter dem wachsenden globalen Bedarf und den knappen Ressourcen. Ich finde, dass diese ethischen Werte aus den Religionen in diesem Diskurs viel beitragen können, um Armut zu beseitigen und ein besseres Zusammenleben zu ermöglichen.

  • The Planetary Dance / 30.08.2020

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    Rituale - sie verdichten die Gegenwart und drücken aus, was uns wichtig ist. In einer Blog-Reihe gehen wir unterschiedlichen Ritualen nach. Dieser Beitrag dreht sich um ein Tanzritual, dem Gada auf dem Gurten begegnet..

    Gada - Guide en Route

     

    Ein spontaner Spaziergang mit der Familie am Gurten wurde zu einer kulturellen Entdeckung für mich. Seltsame Musik kam aus der Weite. Eine Menschenversammlung und viel Bewegung zu Musik. Es sah im ersten Blick wie ein Schulklassenausflug aus, doch wollte ich einen näheren Blick haben. Ich fragte eine Frau aus der Gruppe, die am Rand stand und eine weisse Flagge hielt, Sie antwortete vorsichtig, es sei der Planetary Dance, der Earth Run. Mehr wollte sie mir aber nicht sagen. Es waren vier Fahnen in den Farben Weiss, Blau, Rot und Grün. 

    Ein zweiter Versuch war es mir wert, also ging ich zur nächsten Fahnenträgerin. Die junge Frau antwortete mir freundlich: «Es geht um den Planetary Dance, eine Tanztradition sowie ein Gebet, das die Heilung und Friede fördern soll.» Sie schaute mich an und fragte, ob ich das irgendwie lustig finden würde. «Andere Menschen waren auch da, manche von ihnen haben gefragt und dann gelacht», meinte sie. Ich antwortete ihr mit «Nein, ich mache mich nicht darüber lustig», da war sie erleichtert und begann, mir mehr darüber zu erzählen. 

    Der Planetary Dance ist ein jährliches Ritual, das durch die Choreographin Anna Halprin entwickelt wurde. Seit über 35 Jahren wird der Tanz weltweit ausgeübt. An einem Sommertag, wenn die Sonne am höchsten steht. Im Interview mit einem Organisator, der Anna persönlich seit vielen Jahren kennt und begleitet hat, sagte er, dass der Tanz dieses Jahr den 100sten Geburtstag Anna Halprins feiert. Er sagte, dass Anna dadurch versucht hätte, verschiedene Gesellschaften und Völker einander näher zu bringen. 

    Es ist ein ritueller Lauf aus den Elementen Gehen, Laufen in verschiedenen Tempi und in Stille Stehen bei den Trommlern. Auf drei Kreisbahnen umkreist man die Trommler, die im Zentrum stehen und mit ihrem Rhythmus den Lauf begleiten. Das Tempo kann jede und jeder frei wählen.
    Ich habe die Gruppe beobachtet bis zum Ende des Tanzes. Ich war froh, mit einigen von ihnen reden und ihre Philosophie entdecken zu können. 
     

  • Mein Ritual: das Rezitieren des Hare-Krishna-Mantras / 17.08.2020

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  • Lukas - Guide en Route
  • Rituale - sie verdichten die Gegenwart und drücken aus, was uns wichtig ist. In einer Blog-Reihe gehen wir unterschiedlichen Ritualen nach. Lukas gewährt Einblick in "Murmeln" des Hare-Krishna-Mantras..

    Als Geweihter Krsnas in der Linie von Srila Prabhupada‘s ISKCON (Internationale Gesellschaft für Krsna-Bewusstsein) gehört das Chanten oder Rezitieren, wörtlich „Murmeln“ (Japa auf Sanskrit) des Hare-Krishna-Mantras zu einem der wichtigsten täglichen Rituale. Nicht umsonst ist die ISKCON als Hare-Krishna-Bewegung bekannt; wenn wir nicht zusamme den Mantra singen, können einzelne Geweihte oft dabei beobachtet werden, wie sie den Mantra alleine für sich rezitieren. Dieses sogenannte Chanten ist eine uralte Praxis und wird in vedischen Schriften als der Vorgang schlechthin bezeichnet, um in diesem Zeitalter Selbst- und Gotteserkenntnis zu erlangen. Dies deshalb, weil die Klangschwingung der Worte „Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare, Hare Rama Hare Rama, Rama Rama, Hare Hare“ als nicht verschieden von Gott selbst betrachtet wird. 

    Die drei Worte sind alle Namen Gottes und stehen im Vokativ, sind also in der Anredeform formuliert. „Hare“ richtet sich an den weiblichen Teil Gottes (Radharani), „Krishna“ bedeutet „der Allanziehende“ und „Rama“ heisst „die Quelle allen Glücks“. Das Prinzip, dass Gott nicht verschieden von seinem Namen ist, verstehen die Krishna-Geweihten als universell, weshalb sie Anhängern anderer Religionen empfehlen, auch andere Namen Gottes wie Allah, Jehova oder Jesus anzurufen, um die Verbindung mit ihm aufzunehmen. Der Fokus beim Rezitieren des Mantras richtet sich auf die Haltung, in der man chantet: als Geweihter frage ich Gott nicht danach, mir etwas zu geben, sondern vielmehr, wie ich ihm dienen kann und bitte ihn, mich in seinem Dienst zu beschäftigen. 

    Das Ziel dabei ist, die schlummernde Liebe, die die Seele gemäss dem Verständnis der Krishna-Geweihten natürlicherweise für Gott verspürt, wiederzuerwecken und so wahrhaft glücklich zu werden. Denn das ist mein Verständnis echter Liebe: eigene Bedürfnisse zurückstellen zu können, um den oder die Geliebte glücklich zu machen; auf selbstische Verlangen zu verzichten und anderen zu dienen. Zugegeben, kein einfaches Unterfangen. Aber Mantrameditation bietet meines Erachtens den idealen Lernraum, um dieses Bewusstsein zu kultivieren; Mantra für Mantra, step by step.

  • Der Kaffee, die Familie und die Liebe / 20.07.2020

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    Rituale - sie verdichten die Gegenwart und drücken aus, was uns wichtig ist. In einer Blog-Reihe gehen wir unterschiedlichen Ritualen nach. Gada zum Zweiten mit einem Beitrag zum arabischen Kaffee...

    Gada - Guide en Route

     

    Es ist die schwarze Magie und die Stimme des Genusses; so und noch ganz anders wird der Kaffee in den Gedicht- und Literaturbüchern der verschiedenen Weltkulturen erwähnt. In jeder hat er eine andere Form und einen anderen Namen. Er mag italienisch sein, wie der Caffè Latte, oder die Schale heissen, wie in der Schweiz, der Wiener Melange, oder einfach der Milchkaffee sein. In Schwarz, cremig, oder sogar auch grün: überall wird er anders zubereitet und genannt. Das ist der Kaffee, den wir in unserem Alltag gerne haben. 


    Bei uns Zuhause gibt es hauptsächlich den arabischen schwarzen Kaffee. Für die meisten arabischen Familien ist er ein Muss. Ganz besonders, wenn es um die frühen Morgenstunden oder einen Gastbesuch geht. Dem köstlichen Geruch in der Luft kann niemand widerstehen, besonders wenn der Kaffee frisch, feingemahlen und mit dem Kardamom gemischt ist. Im Prinzip ist der arabische Kaffee mit Mokka nicht zu vergleichen, denn er ist viel stärker und enthält keine Milch. Aber der Mokka kommt ursprünglich aus der jemenitischen Küstenstadt Al-Mokha. 

    Meine persönliche Beziehung zu dem Kaffee ist aber ambivalent

    ​Voller Neugier zum Kaffee war ich als vierjähriges Kind. Ich sah jeden Morgen zu, wie meine Eltern sich in der Früh ihre Kaffeetassen gönnten. Ein Tablett aus glänzendem Stahl, darauf der arabische Kaffekessel aus Kupfer, zwei gravierte Mokha-Tassen, viele Blumen – vor allem Jasmin – und ein Glas Wasser. Sie hörten dabei ein Musikstück von der Libanesischen Sängerinnen-Legende Fayrouz. Die Jasmin-Zweige dufteten im Haus, schon in den Frühstunden bei der Kaffeesitzung. Für mich als Kind sah es aus wie eine Zeremonie. Auch ich durfte an diesen schönen Momenten teilhaben, allerdings mit meiner Milchportion :). 

    Ich wuchs auf und dieses Bild hat mich weiterhin begleitet. Es ist dasselbe Bild wie auch bei vielen Familien aus meinem Kulturkreis. Jetzt, als ein erwachsener Mensch, ist mir sehr daran gelegen, diese Zeremonie jeden Morgen bei zu behalten, auch wenn ich den Kaffee selbst nicht trinke, da er mir zu stark ist. Dennoch liebe ich sein Ritual, gerade wenn die Liebsten dabei sind. Eine Mischung aus zärtlichen Erinnerungen und den magischen Auswirkungen von Kaffee, die mir im Alltag einen positiven Energie-Schub verleihen.

    Zubereitung: 

    Pro Tasse einen kleinen Löffel Kaffeegut mit Wasser verrühren und etwa 5-10 Minuten bei kleiner Hitze aufkochen, bis sich ein Schäumchen bildet. Dann wird der Kaffee in die Tassen verteilt, und man kann sich gönnen. 


    Immer wieder kann das ein oder andere passieren, zum Beispiel, dass der Kaffee beim Aufkochen überläuft – so wie im Video. Wenn das der Fall ist: Kein Problem, niemand ist perfekt! 
     

  • Die Islamische Pilgerfahrt steht vor der Tür / 03.07.2020

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    Rituale - sie verdichten die Gegenwart und drücken aus, was uns wichtig ist. In einer Blog-Reihe gehen wir unterschiedlichen Ritualen nach. Gada startet mit einem Beitrag zur islamischen Pilgerfahrt..

    Gada - Guide en Route

     

    Wie für 1,8 Milliarden Muslime rund um die Welt ist die Pilgerreise, "Hajj" oder "Hadsch", auch für mich eine wichtige Aufgabe. Viele wünschen sich, diese einmal im Leben zu erfüllen. Aus religiöser Perspektive wird Al Hadsch als die fünfte Säule des Islam bezeichnet. Sie wird während des Pilgermonats, dem zwölften Monat des Mondkalenders, praktiziert. Dieses Jahr, wie auf jeden und jede unerwartet das Coronavirus zukam, wurde über das Thema während der letzten Wochen so sehr spekuliert: Gibt es den Hajj dieses Jahr? Die Meinungen waren verschieden und eine Debatte wurde ausgelöst, bis letztens die zuständige Behörde eine Entscheidung traf: Den Hajj wird es geben, aber nur mit 1'000 Pilger.innen. 

    Aber was ist die Pilgerreise genau?

    Meistens werden die Pilger.innen in Gruppen und von Guides geführt, somit ist es leichter und organisierter für alle. Der Ablauf besteht aus 13 Schritten, einige davon sind:

    1. "Ihram" (es beginnt bereits während der Anreise): Dem Eintritt in den Weihezustand geht die grosse rituelle Waschung voraus. Die Haare, Nägel etc. werden kurz geschnitten Wer sich in diesem Zustand befindet, heisst Muhrim. Die Pilger.innen befinden sich bis Ende der Wallfahrtszeremonien in diesem Weihezustand, der mit dem Ablegen der Iḥrām-Kleidung endet.
    2. "Tawaf": Das siebenmalige Umrunden der Kaaba.
    3. "Sa'i": Der siebenmalige Lauf zwischen zwei Hügeln namens Safaa und Marwa. Dieses Ritual  symbolisiert die Geschichte von Sara. Sie ist die Frau des Propheten Abraham und sei diesen Weg siebenmal gegangen, um nach Wasser zu suchen.
    4. Tag der Tarwia.
    5. Der Aufgang zum Berg Arafat.
    6. Die Übernachtung in der Zeltstadt Mina.
    7. Das Werfen der Steine auf die 'Aqaba-Säule.

    Zu erwähnen ist das einheitliche Pilgergewand für Frauen und Männer. Der Punkt ist, dass wir gleichberechtigt sind. Ob arm oder reich, Frau oder Mann, dunkel- oder hellhäutig, vor Gott sind wir alle gleich. All diese Millionen Menschen sehen gleich aus und bewegen sich in Harmonie, das finde ich toll!

    Im Vergleich zum Vorjahr sind 2,3 Millionen weniger Menschen am Hajj

    Im Vorjahr gab es genau 2'371’675 Pilger.innen - laut offiziellen Statistiken. Wegen der Sicherheitsmassnahmen sieht es dieses Jahr anders aus. 1'000 Pilgende dürfen es sein, das soll symbolisch für das Aufrechterhalten des jährlichen Rituales dienen. Aus religiöser Perspektive ist diese Entscheidung mit einem Gebot des Propheten Mohammed verbunden. Dieses lautet: „La Darrar Wala Dirrar“, wörtlich übersetzt: „Kein Schaden und keine Schädigung“, oder: „Richtet kein Schaden an, weder euch noch den anderen“.

    In meinem Familienkreis 

    Verwandte sowie Bekannte in meinem Umfeld sind ebenfalls von diesen plötzlichen Massnahmen betroffen. Alle, die darauf gewartet haben, dieses Ritual zu begehen, zeigen Verständnis für die Absage ihrer Reise. Sogar schon in den ersten Tagen nach dem Ausbruch, als dies das erste Mal zum Thema wurde.
    Al Hajj ist eines von vielen Wunschzielen im Leben, nun ist das Ende der Corona-Pandemie das erste auf der Liste.

     

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  • Bhakti Yoga im Interreligiösen Dialog / 18.11.2019

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  • Lukas - Guide en Route
  • Sicht eines Hare Krishna

    Mein letzter Blog setzte sich tiefer mit dem Begriff „bhakti-yoga“ auseinander. Die dort verwendete Definition lautete: liebevolle Hingabe und Dienst für Gott. So würde ich, als Bhakti Yogi, dementsprechend auch meine Religion durch diesen Prozess charakterisieren. Oftmals, wenn ich mit Gläubigen anderer, insbesondere monotheistischen Religionen spreche, haben sie ein ganz ähnliches Verständnis davon, wie ihre Tradition in aller Kürze definiert werden könnte. Dieser Blog soll deswegen vom universalen Potential dieses Religionsverständnis handeln.

    Worte des Gründers der Hare Krishna Bewegung

    Shrila Prabhupada, der Gründer der ISKCON, wurde einmal gefragt, ob Gott nur auf eine einzige, bestimmte Art und Weise verehrt werden sollte. Er antwortete: eigentlich gibt es nur eine Art und Weise und das ist bhakti. So wie wir verschiedene Öffnungen im Körper haben, aber nur eine (den Mund) zum Essen nutzen, so gibt es nur einen Prozess, um Gott, der einer ist, zu verstehen. Prabhupada hat oft darauf verwiesen, dass es ganz natürlich ist, zu dienen. Jeder und jede dient irgendjemandem: seinem Chef, seiner Ehefrau, ihren Kindern und sogar den Haustieren-die Liste liesse sich endlos fortsetzen. Er sprach deshalb davon, dass man diese inhärente Fähigkeit des Dienstes nur umzulenken brauche und sie auf Gott richten sollte. Dies im Wissen darüber, dass, wenn man Gott dienen will, automatisch auch der Wunsch entsteht, all seinen Teilen und seiner Schöpfung zu dienen.

    Liebevolle Hingabe und Dienst zu Gott in anderen Religionen

    Im ISKCON Tempel in Zürich, in dem ich lebe, wird immer darauf hingewiesen, wie wichtig und zentral dieses hingebungsvolle Dienen ist. Umso spannender finde ich es, dass auch andere religiöse Traditionen sich intensiv damit auseinandersetzen oder sich sogar darüber definieren. So kann als Beispiel der Islam angeführt werden: dort steckt die Hingabe bereits im Wort selbst. Auch im Christentum ist Dienst ein wichtiger Punkt und steckt nach meinem Verständnis bereits in den ersten zwei Geboten: Liebe Gott von ganzem Herzen und deinen Nächsten wie dich selbst. Gemäss der Definition von Liebe aus dem letzten Blog, die ich dort mit selbstlosem Dienst identifziert habe, lässt sich also hier ebenfalls die zentrale Stellung des Dienstes erkennen. Und desweiteren spricht man nicht umsonst sowohl unter Christen als auch unter Juden vom ‚Gottesdienst‘ als der Messe oder der Zusammenkunft von Gläubigen. An dieser Stelle ist natürlich anzufügen, dass es auch innerhalb einer Religion verschiedene Interpretationen gibt und wahrscheinlich einige Anhänger dieser Traditionen nicht mit mir übereinstimmen würden. 

    Zum Schluss ein Gebet

    Im Shrimad Bhagavatam, einem theistischen Textkorpus aus Indien, gibt es ein wunderschönes Gebet, welches ich jeden Abend vor dem Schlafengehen rezitiere. Ich denke es spiegelt den Grundgedanken dieses Blogs schön wieder. Der kleine Königssohn Prahlad betet, dass das ganze Universum von Glück durchdrungen und dass alle missgünstigen Personen beschwichtigt sein mögen. Dass alle Lebewesen durch das Praktizieren von Bhakti Yoga (hingebungsvollem Dienst) an ihr gegenseitiges Wohlergehen denken und so zufrieden sein mögen. In diesem Sinne lädt er ein, sich im Dienste Adhokshajas (Demjenigen, der nicht von den Sinne wahregenommen werden kann; Gott) zu engagieren und so in Gedanken über ihn versunken zu sein.

  • Was haben die Hare Krishnas mit Yoga zu tun? / 03.08.2019

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  • Lukas - Guide en Route
  • Gedanken eines Bhakti-Yogi

    Die Wenigsten würden wahrscheinlich denken, dass die Hare Krishnas Yoga machen. Man weiss von ihnen, dass sie singen und tanzen, fein kochen, vielleicht auch, dass sie meditieren - aber Yoga? Nun habe ich in vorangegangenen Blogs versucht, die Hintergründe des Yoga darzustellen und so das stereotype Bild von Yoga als eine Art „spiritueller Sport“ mit philosophischen Punkten zu sprengen und zu erweitern. Anhand dieser Erläuterungen könnte man erahnen, dass zum Beispiel auch die Hare Krishnas etwas mit Yoga am Hut haben. In diesem Blog will ich darüber schreiben, was das ist und meine persönliche Beziehung dazu beschreiben.

    Die Yogaleiter

    In der Bhagavad Gita, einem der zentralsten Yogatexte Indiens, werden verschiedene Arten von Yoga beschrieben. Krishna, der Sprecher der Bhagavad Gita, der sich als Gott selbst zu erkennen gibt, stellt eine Art Leiter mit drei Sprossen auf: die erste Sprosse nennt er „Karma-Yoga“ (Yoga durch Handeln) die zweite „Jnana-Yoga“ (sprich: Giana-Yoga; Yoga durch Wissen) und die dritte schliesslich „Bhakti-Yoga“. Im 6. Kapitel erklärt er am Schluss, dass diejenigen am engsten mit ihm verbunden seien, die ihn als Bhakti-Yogis verehrten. Was also ist dieser Bhakti-Yoga?

    Bhakti-Yoga

    Bhakti, abgeleitet von Sanksrit „bhaj“, was „verehren, Hingabe, in Liebe dienen“ bedeuten kann, beeinhaltet drei Teile: den „bhakta“, die „bhakti“ und „bhagavān“. Es brauch also einerseits den Gottgeweihten (Gläubigen), die liebevolle Hingabe und schliesslich Gott. Der ganze Prozess nennt sich dann schliesslich Bhakti-Yoga; Verbindung mit Gott durch bhakti, liebevolle Hingabe. Und was ist nun liebevolle Hingabe? Genau das zu erfahren und praktisch in Anwendung zu bringen, ist die Aufgabe eines Hare Krishna. 

    Liebevolle Hingabe zu Gott

    Alle, die schon Mal über Liebe geredet oder geschrieben haben, wissen, dass es nicht gerade einfach ist. Mich fasziniert die Definition, die die vedischen (altindischen) Texte von Liebe geben. In eigenen Worten formuliert, äussert sich Liebe demnach darin, dem oder der Geliebten ohne eigennützige Motive zu dienen. Man könnte auch sagen, dass man sein eigenes Glück aus dem Glück der anderen Person schöpft. Diese Art von Liebe auf Gott zu richten, ist das Ziel der Gottgeweihten. Nur, wie soll man Liebe für Gott entwickeln? Um jemanden zu lieben, muss man diese Person doch erst einmal kennen - ansonsten weiss man ja nicht, was sie mag und nicht mag und kann sie dementsprechend nicht glücklich machen. Als Hare Krishna ist deshalb mein Ziel, mehr und mehr über Gott zu erfahren, ihn kennenzulernen und ihn mehr und mehr hinter allem zu sehen. Das ist für mich wie ein grosses Abenteuer: jedes Mal, wenn ich mich zum Meditieren hinsetze, eines der Bücher über Krishna aufschlage, von seinen grossen Geweihten höre, praktischen Dienst ausführe, wie den Tempel zu putzen oder zu kochen, versuche ich dieser Tätigkeit meine ganze Aufmerksamkeit zu schenken - denn „Trying is the perfection“: es ist die Bemühung des Geweihten, in Liebe zu dienen, welche Gott zufriedenstellt. Und dann passieren sie, diese zeitlosen Momente, welche mir versichern: Gott ist nicht nur real, sondern auch in ständigem Austausch mit uns. Diese Interaktion, diese Verbindung nenne ich Bhakti Yoga, Verbindung mit Gott durch liebevolle Hingabe.
  • Yoga und Religion: Enger verwandt als gedacht? / 19.05.2019

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  • Lukas - Guide en Route
  • Wortherkunft und Verwendung von Yoga

    Im letzten Blog habe ich über die praktischen Aspekte des Yoga gesprochen und mich dabei vor allem auf die geläufigste Form des Yoga bezogen: den „Hatha Yoga“, das heisst die körperlichen Übungen („Asanas“). Gleichzeitig habe ich auch erwähnt, dass in einem weiteren Rahmen auch viele philosophische Elemente eine Rolle spielen. In diesem Blog möchte ich auf eines dieser Elemente eingehehen und die sprachphilosophische Bedeutung von Yoga genauer anschauen. Dafür orientiere ich mich an der „Bhagavad Gita“, die neben den „Yoga sutras“ als zentraler Text für die Yoga-Philosophie gilt. 

    Die Vielfalt des Yogas

    Heute finden sich in den Yogastudios der Welt unzählige verschiedene Arten, Ausprägungen und Subkategorien des Yoga. Um nur einige der bekanntesten zu nennen: „Hatha Yoga“, „Ashtanga Yoga“, „Vinyasa Yoga“, „Kundalini Yoga“ oder auch „tibetisches Yoga“. Worauf gründen diese unterschiedlichen Stile, wo sind die Zusammenhänge? Oder zuerst: Was bedeutet Yoga überhaupt? 

    Yoga = Verbindung - aber von was?

    Der Begriff stammt aus dem Sanksrit, der alt-indischen Sprache und kommt von der Wurzel „yuj“, was so viel bedeutet wie „vereinen, zusammenschliessen, verbinden“.  Von diesem Ursprung stammt gemäss der Sprachwissenschaft auch das englische Wort „to yoke“ mit derselben Bedeutung. Yoga lässt sich also mit „verbinden“ übersetzen; aber was wird verbunden? Diese zentrale Frage hat die philosopischen Diskurse in Indien seit jeher geprägt. Die Debatten haben eine Vielzahl verschiedener Deutungsansätze und Interpretationen hervorgebracht, von denen in schriftlicher Form insbesondere die „Bhagavad Gita“ als Grundlage zur Argumentation herangezogen wird. 

    Yoga als Verbindung mit Gott

    In der „Bhagavad Gita“ ist eine zentrale Bedeutungszuschreibung diejnige, dass im Tätigkeitswort „yoga“ im philosophischen oder religiösen Kontext das „sich verbinden mit dem Höchsten“ steckt. Einmal mehr stellt sich dann die Frage, was mit dem „Höchsten“ gemeint ist. Krishna, dem die grösste Sprechrolle im Buch zukommt, identifziert sich an mehreren Stellen als persönlicher, individueller und auch höchster Gott, indem er beispielsweise Possessivpronomen wie „mein“ verwendet oder sich als die letztlich höchste Wahrheit bezeichnet. Damit haben wir also eine Definition von Yoga, die einer bei uns verbreiteten Vorstellung von Religion auf interessante Weise ähnelt. Einerseits aufgrund ihrer Bedeutungen und Konzepte (Religion als Glaube an eine transzendente Wirklichkeit), andererseits aber auch in ihrer Etymologie. Neben „relegere“ wird das Wort „Religion“ nämlich auch auf „religare“ zurückgeführt, was mit „rückbinden“ übersetzt wird2. Yoga und Religion sind per se also nicht, wie heute von einigen Kreisen (bspw. von Leuten, die sagen, sie seien spirituell, aber nicht religiös) suggeriert, grosse Gegensätze oder miteinander inkompatibel, sondern weisen in ihrer Herkunft grosse Ähnlichkeiten auf.  
     

  • Reisen - Neue Sichten gewinnen und die eigenen vertiefen, erweitern und durchdenken / 15.04.2019

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  • Yunus - Guide en Route
  • Durch die Gassen

    Nicht jede meiner Reisen hat ein konkretes Ziel. Ziellos durch die Gassen und Strassen einer fremden Stadt zu schlendern, ermöglicht mir Einblicke und Erfahrungen, die bei einem rein «touristischen» Ausflug wohl entgingen. Doch diese Reise hat ein gewisses Ziel sowie Struktur. 
    Meine Reise führt mich in die zweisprachige Stadt Biel / Bienne, wo man als Deutschschweizer auch ohne Französischkenntnisse und durchaus mit Dialekt sehr gut auskommt, und trotzdem die Eigenart der Romandie verspürt. Ich bin hier, weil ich den Spaziergang Weltsichten – Wenn Frauen reisen machen möchte. 
    Passanten überschreiten den Robert-Walser Platz, um ins Medienhaus, ins Ausbildungszentrum oder um zum Bahnhof zu gelangen. Es ist November. Bei diesem Herbstwetter ist kaum jemand am Verweilen. Die Menschen schreiten mit grossen Schritten zu ihrem jeweiligen Ziel. 
    Raus in die weite Welt 
    Dieser Platz steht auch im Zusammenhang mit der Medienpionierin und Frauenrechtlerin Laure Wyss. Die weit herumgekommene Schriftstellerin, Lehrerin, alleinerziehende Mutter, Journalistin und Fernsehpionierin setzte sich aktiv für die Emanzipation ein. Für die 1960er Jahre war dies keine Selbstverständlichkeit. Ob ihr mehrjähriger Aufenthalt in Schweden dabei eine wichtige Rolle spielte? Mit dem Reisen öffnen sich neue Horizonte. Der Kontakt mit Menschen, die in anderen Umständen leben und andere Perspektiven haben, lässt einem selbst Vergleiche und Schlüsse ziehen vielleicht auch konkrete Konsequenzen für die eigenen Handlungen. 


    Die Ruhe des Wartens

    Nicht ahnend, dass sich die Ruhe auf dem Platz im Verlauf des Tages wandeln wird, laufe ich zum Bieler Bahnhof. Den modernen, gut beleuchteten Wartesaal des Bahnhofs erblicke ich rasch, jedoch nicht den historischen. Letzterer ist schwach beleuchtet und rar besucht, geht im Menschenstrom etwas unter und ist für jemanden von Ausserhalb nicht auf Anhieb erkennbar. Ein junges Mädchen spielt auf ihrem Smartphone, ein älterer Herr scheint hier in der Wärme die Zeit zu überbrücken und ein junger Mann blickt in die Weite; vielleicht denkt er über seine nächsten Reiseziele nach. Denn so ein Wartesaal ist das Sinnbild des Kommens und Gehens, der Bewegung - panta rhei. Und ich, der die Wandbemalungen im Jugendstil zu interpretieren versuche und Fotos schiesse. Denn die lebensfrohen Farben laden förmlich dazu ein. Die Frau und ihr Körper steht im Mittelpunkt der Bemalungen. Die Frau wird hochgehalten und angepriesen. Je nach Interpretation kann es aber auch ambivalent sein und als Objektivierung gedeutet werden.
    Der Rundgang führ mich durch weitere Orte. Orte, an die Frauen aus der Ferne hinfanden oder sie verliessen, um in die Ferne zu ziehen. Frauen als Künstlerinnen, Unternehmerinnen, Pilgerinnen oder als Reisende um der Reise Willen. 
    Auf dem Robert-Walser Platz hat sich inzwischen eine Menschenmasse versammelt und hört einem Aktivisten zu, der von einer Bühne aus sich gegen die neue Autobahn einsetzt. Unterstützende verteilen Infoblätter, schwingen Parteiflaggen und strecken Plakate in die Höhe. 


    Der Weg ist das Ziel

    Reisen erweitert den Horizont und den Charakter. Neue Ideen, Sichtweisen und Perspektiven gelangen so in den Erfahrungswertschatz und teilweise auch in den gelebten Alltag des Menschen. Die Perspektiven von Frauen die Biel mitprägten, öffnet neue Sichten auf das Reisen im Allgemeinen und spezifisch auf Biel. 
    Ich empfehle diesen Spaziergang durch Biel jedem weiter. Es war für mich eine Bereicherung, viele schöne Ecken und deren historische Verortung kennenzulernen.

  • Yoga: eine Frauendomäne? / 05.03.2019

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  • Lukas - Guide en Route
  • Yoga ist nicht männlich…

    Als Mann Yoga als Hobby anzugeben, kann einem schon Mal den einen oder anderen schrägen Blick einbringen, besonders von männlichen Kollegen. Typische Vorurteile sind beispielsweise, dass Männer für Yoga nicht beweglich genug seien, dass die Übungen nicht männlich oder zu wenig anstrengend und deswegen nicht männlich seien oder gar, dass Männer nur zum Yoga gehen, um schöne Frauen anzuschauen (no joke, hat man mir wirklich schon unterstellt). Ist Yoga also den Frauen vorbehalten? Eine Statistik aus Amerika von 2016 scheint genau dies zu bestätigen. Sie besagt, dass rund 72% der Yoga Praktizierenden in den USA weiblichen Geschlechts sind.

    ...oder doch?

    Historisch betrachtet stellt dieses Resultat aber eine Ausnahmeerscheinung dar. In Indien, von wo sich Yoga über den ganzen Globus verbreitet hat, war und ist es in gewissen Kreisen auch heute noch sehr unüblich, weibliche Yogis anzutreffen. In der ganzen ursprünglichen vedischen Literatur wird Yoga als Männerdisziplin beschrieben, die oft sogar nur einer gewissen Gruppe von Männern, den Brahmanen und Ksatriyas, also den Führungspersönlichkeiten der Gesellschaft, zugänglich war. Im Mahabharata, dem grössten epischen Werk der Weltgeschichte, finden sich viele Szenen, in denen erläutert wird, wie sich die Krieger vor grossen Schlachten durch das Praktizieren von Yoga stärkten. Keine Spur also von fehlender Männlichkeit. Weshalb herrschen in unserer Gesellschaft dann diese sterotypen Vorurteile?

    Yoga als praktische Philosophie

    Ich glaube, dass sich aus dem Beispiel der Krieger aus vergangenen Zeiten sehr gut erklären lässt, wo das grundlegende Missverständnis herkommt: Im Gegensatz zur ursprünglichen Tradition wird Yoga heute oft (wenn vielleicht auch unbewusst) als rein physische Praxis verstanden. Doch eigentlich ist Yoga ein System, das, nur schon bevor man zur eigentlichen körperlichen Tätigkeit kommt, in seiner ursprünglichen Form nicht von moralischen, ethischen und metaphysischen Komponenten zu trennen ist. Deswegen war es im alten Indien ein geradezu normaler Bestandteil des Lebens, eben absichtlich nicht „nur“ körperliche Ausdauer, Kraft und Beweglichkeit, sondern auch Verstand und Bewusstsein, ja die ganze Lebensführung entlang gewisser Werte zu schulen. 

    Männer, auf die Matte, fertig, los!

    Der philosophische Hintergrund des Yoga ist es, dass sowohl hinter einer Frau als auch einem Mann letztlich ein Selbst steht, welches in seiner metaphysischen Qualität genau gleich geartet ist. 
    Es gibt auf historischer wie auch auf praktischer Basis keine Gründe gibt, aufgrund der Designation „Mann“ kein Yoga zu machen. Im Gegenteil: Gerade uns Männern, die wir doch oft ein wenig zu verkopft sind, was beispielsweise die Vorurteile Yoga gegenüber auf interessante Art und Weise demonstrieren, kann Yoga helfen, Körper und Geist zu trainieren und ein klares Bewusstsein zu erreichen. 

  • Wie ich zu den Hare Krishnas kam / 22.01.2019

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  • Lukas - Guide en Route
  • Aufkeimender, ungestillter Wissensdrang

    Wie wird man ein Hare Krishna? Mit dieser mir oft gestellten Frage setze ich mich in diesem Blog auseinander und erzähle die zusammengefasste Geschichte, wie ich zum Krishna-Bewusstsein gekommen bin.

    Aufgewachsen bin ich in einem protestantischen Elternhaus, das jedoch keinen grossen Wert auf Religiosität gelegt hat. In meiner Kindheit und Jugend habe ich mich wenig mit Glauben und Gott auseinandergesetzt. In der Primarschule liebte ich den Religionsunterricht nur deswegen, weil wir ab und zu, insbesondere vor den Ferien, Fussball spielen gingen. Ansonsten schienen mir in der Schule zu viele Fragen unbeantwortet, zu viele Unstimmigkeiten und Unvereinbarkeiten zwischen ...

    Geographische und literarische Abenteuer
    Nach dem Militärdienst wollte ich unbedingt ins Ausland und so verschlug es mich für zwei Monate nach Mexiko. Voller neuer Eindrücke und Inspirationen kam ich zurück und las kurz darauf ein Buch, «Die Kraft der Gegenwart» von Eckhart Tolle. Das Buch hatte ich von Emilio, einem Einheimischen, bei dem ich meinen Aufenthalt in Mexico City verbringen durfte, empfohlen bekommen. Zuerst wusste ich nicht recht, was ich davon halten sollte. Doch je länger ich las, desto begeisterter wurde ich. Ich wollte mehr über diese Themen erfahren und beschäftigte mich daraufhin vor allem mit östlichen Ideologien und Philosophien, las Texte von Osho, Krishnamurti und buddhistischen Lehrern. 
    Mein bester Freund wollte eines Tages plötzlich Yoga mit mir machen- auch das war wieder ein Sprung ins kalte Wasser für mich und fühlte sich erstmal seltsam an. Nicht lange jedoch und ich konnte gar nicht mehr ohne. Und auch das literarische Abenteuer ging weiter: Interessiert daran, Hintergründe über Yoga und dessen Philosophie herauszufinden, stiess ich auf ein Buch von Armin Risi, der selbst lange Jahre als Mönch im Krishna Tempel gelebt hatte. „Der radikale Mittelweg“, so der Titel des Buches, erschloss mir ganz neue Welten und bot mir einen Einblick in die indischen Veden und den Theismus.

    Die Bhagavad Gita: der Gesang Gottes in der Stille...
    Nun ging es ans Eingemachte: Wieder zusammen mit meinem besten Freund nahm ich an einem Vipassana Retreat in Deutschland teil. Zehn Tage schweigen, sechs Stunden Meditation und zwei Stunden Yoga am Tag. Einen Grossteil der verbleibenden Zeit nutzte ich (ja für was wohl?) zum Lesen. Diesmal hatte wiederum ein ganz spezielles Buch den Weg in meine Hände gefunden: die Bhagavad Gita, übersetzt und kommentiert von A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada- dem Gründer der ISKCON, der Gaudiya-Vaiṣnava-Bewegung im Westen. Wörtlich übersetzt bedeutet der Titel „Der Gesang Gottes“. Das Buch wird auch als „die Bibel der Hindus“ bezeichnet und beschreibt die Unterweisungen Krishna (Gott) an seinen Geweihten Arjuna. Ich wurde in den Bann gezogen von der zeitlosen Wahrheit und den klaren, teils eindringlich-vereinnahmenden, teils sehr liebevollen Erläuterungen. Gleichzeitig fühlte ein Teil von mir sich aber auch irgendwie angegriffen, herausgefordert, was die Lektüre für mich auf spezielle Weise lebendig und intensiv machte.

    ...und im Alltag
    Nach dem Retreat besuchte ich dann zum ersten Mal den Tempel der Hare Krishnas in Zürich und wusste gleich, dass ich früher oder später eine Zeit hier verbringen wollte. Von einem Mönch bekam ich eine eigene Ausgabe der Bhagavad Gita, deren 700 Seiten ich in einem knappen Monat vor, während und nach der Arbeit geradezu verschlang und studierte. Dann übernachtete ich für ein Wochenende im Tempel und meldete mich daraufhin gleich zu einem dreimonatigen Kurs an, der ein halbes Jahr später begann. Es war diese Zeit, die mich inspirierte, dem Prozess weiter zu folgen und so praktiziere ich heute, ein Jahr später, immer noch täglich Bhakti Yoga, den Pfad der liebevollen Hingabe zu Krishna (Gott). 

    Reflexion
    Im Nachhinein kam ich also über einige Umwege zum Krishna Bewusstsein. Neben den vielen Personen, die mir immer wieder neue Türen und Wege öffneten, fühlte ich mich persönlich auch massgeblich durch die jeweiligen Bücher beeinflusst, die mich stets weitersuchen und finden liessen. Schlussendlich war es dann auch die gleichzeitige Einfachheit und Tiefe, die Universalität und Kohärenz der Bhagavad Gita, die ausschlaggebend dafür war, dass ich ein Hare Krishna wurde. Sie gab mir die nötige Vertrauensbasis und versäumt es bis heute nicht, eine Quelle der Inspiration zu sein.

     

  • Die mit den Bettlaken und Senf auf der Nase / 19.12.2018

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  • Lukas - Guide en Route
  • Mein Name ist Lukas und ich bin Guide für die Station des ISKCON Tempels in Zürich. In den ersten Blogs werde ich darüber reflektieren, wie ich den Alltag als Anhänger einer Minderheitsreligion erlebe und wie ich überhaupt zu dieser Religion gekommen bin. 

    Alltägliche Begegnungen eines Hare Krishna

    „ISKCON? Noch nie gehört“. Diese Antwort kriege ich oft, wenn ich den Begriff verwende. „Schon mal von den Hare Krishnas gehört?“ Diese spezielle Gattung Mensch (oder sind sie doch Ausserirdische?) haben allerdings doch einige schon irgendwo irgendwann ein Mal gesehen. „Die mit den Bettlaken, Senf auf der Nase und den feinen Chüechli?“ Meiner Reaktion entnehmen sie Bestätigung. Bevor ich jedoch zu einer Antwort ansetzen kann, können sie sich nicht zurückhalten. Neugierig, oft aber auch verständnislos und ein bisschen höhnisch werde ich gefragt: „Was machst denn du bei diesen Vögeln?“ Meist amüsiere ich mich ab solchen Fragen. Einerseits, weil ich mich auch schon selbst bei sehr ähnlichen Gedankengängen über andere ertappt habe, andererseits, weil es mich fasziniert, wie unterschiedlich wir Menschen doch sein können und wie wenig wir manchmal voneinander wissen. Multikulti, Diversität und Toleranz sind längst keine Fremdwörter mehr. Verschiedenste Kulturen und Religionsgemeinschaften teilen sich dieselbe Nachbarschaft, vielleicht dasselbe Haus. Irgendwo im Innern aber, und gar nicht so selten ziemlich weit vorne auf der Zunge, finden sich trotzdem Vorurteile und Kleinkariertheit. Gerade als Vertreter einer kleinen Gemeinschaft begegne ich dem Phänomen der (selten beabsichtigten) impulsiven Voreingenommenheit. Wie also darauf reagieren?

    Mein Umgang mit Vorurteilen

    Im Wissen darüber, dass ich selbst äusserst unperfekt bin, besteht eines meiner Lieblingsmittel in der Selbstironie. Denn ich muss zugeben: auch die „Devotees“, wie wir uns Hare Krishnas intern selbst betiteln, haben einige lustige Eigenheiten. Die spezielle Aufmache beispielsweise, die exotische Kleidung und die komische Frisur, die viele tragen. Oder Tätigkeiten wie das muntere Singen und Tanzen auf der Strasse; ich kann schon (ein klein wenig) verstehen, dass dies keinen Anlass zu Jubelausbrüchen bei den beiwohnenden Passanten gibt. Vorallem, wenn der Sänger jetzt nicht unbedingt einer vom Kaliber Michael Jacksons ist. 

    Einige werden jetzt denken: der kann das Ganze ja selbst nicht ernst nehmen, dieser Lukas. Und es stimmt, ich bin der Meinung, dass man viel friedlicher lebt, wenn man sich selbst und „die Seinen“ nicht zu wichtig nimmt. Aber gleichzeitig wird diese Haltung erst möglich, wenn man die Selbstsicherheit anderswo bezieht. Und ich bin überzeugt: nicht in den äusserlichen, vielleicht befremdenden Merkmalen lässt sie sich finden, sondern in den tieferen Aspekten jeder Kultur und (religiösen) Tradition. 

    So one question remains: was mache ich denn nun bei diesen Vögeln? Mehr dazu in einem nächsten Blog.

  • Prospettive pro alle aspettative / 17.12.2018

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  • Federico - Guide en Route
  • In conclusione del 2018, Federico ripercorre un momento fondamentale vissuto da Dialogue en Route quest’anno: la festa di inaugrazione del progetto in Ticino e Svizzera nord-occidentale. 

    Questo settembre si è tenuta l'inaugurazione del progetto "Dialogue en Route" nella Svizzera centrale e nella Svizzera italiana. Si tratta di un grande passo per questo progetto, perché partendo dalla Svizzera tedesca esso comincia lentamente ad estendersi in tutto il territorio elvetico, portando sempre più giovani a contribuire alla causa della scoperta e del dialogo tra le diverse realtà culturali e religiose che tanto arricchiscono il nostro paese.

    Ho avuto la fortuna di partecipare all'evento in veste di ogni ruolo possibile: siccome l'imam della moschea di Viganello non ha potuto attendere per motivi di salute, mi sono presentato come rappresentante della moschea oltre che come guida di Dialogue en Route. Inoltre, le mie mansioni tra gli organizzatori erano ristrette in specifiche fasi orarie, permettendomi quindi di osservare con attenzione lo sviluppo di tutto l'evento dall'inizio alla fine.

    Insomma, sono stato spettatore, staff, guida e anche rappresentante di una stazione in una sola giornata! Ero già stato all'inaugurazione del progetto in Svizzera tedesca, e devo dire che sono fiero dei risultati che abbiamo ottenuto qui. Tutti i partecipanti hanno avuto varie occasioni per incontrarsi e confrontarsi, il clima era piacevole e tutti sono usciti con grandi sorrisi!

    C'era un clima sereno, senza sfarzi, e probabilmente era la cosa migliore per partire con tanta voglia di lavorare e creare qualcosa assieme!

    Presentazioni, scoperte e dialoghi

    Durante la mattina si sono svolte le presentazioni delle varie stazioni, ossia dei partner che collaborano al progetto. Erano presenti diciotto rappresentanti che hanno portato un oggetto per loro significativo per raccontare la storia della loro istituzione (luogo di culto, associazione o museo). I rappresentanti hanno ricevuto il logo di Dialogue en Route da esporre nella propria Stazione. Naturalmente c’è stato anche il tempo per presentare al pubblico i giovani che partecipano in qualità di guide e ringraziarli con un piccolo pensiero: un cappellino che può essere utile quando fanno le loro visite!  

    Il tutto è stato accompagnato dai discorsi della presidente di IRAS COTIS Rifa’at Lenzin, che ha presentato la storia dell’associazione, dalla coordinatrice ticinese Martina Robbiani che ha presentato il progetto e dal responsabile Simon Gaus e dalla direttrice Katja Joho che hanno ringraziato i collaboratori, i partner, gli sponsor e tutti i sostenitori del progetto. 

    Cibo, henné e risate

    Quando è arrivato il pranzo, tutto il giardino era animato di dialoghi e risate. Il senso di unione che ne veniva fuori era davvero bello!

    Il cibo era spettacolare! C'erano cibi da tanti paesi diversi, compresi deliziosi dolcetti siriani che ancora adesso mi fanno venire fame, ma forse non dovrei raccontare queste cose, considerando che dovevo aiutare a servire il cibo, e non a mangiarlo :P

    Durante il pomeriggio alcune stazioni hanno spiegato più nel dettaglio le loro attività, mentre una ragazza marocchina faceva stupendi tatuaggi con l'henné a chi lo chiedeva. Il pubblico era davvero interessato e mi ha fatto molto piacere.

    Il momento più bello della giornata, è stato probabilmente quando abbiamo consegnato alla nostra responsabile Martina un regalo di ringraziamento per il suo lavoro. Ci ha davvero seguito tanto in questo percorso ed ha fatto un lavoro davvero grande. Speriamo che i risultati di questo lavoro siano come germogli che mirano a sbocciare in bellissimi fiori!

    E chiaramente, siamo già attivi per la preparazione della prossima festa, che avrà luogo sempre nel mese di settembre, ma questa volta tocca alla Svizzera francese! 

  • La via del sole - Come diventare un Buddha in cinque mesi / 22.11.2018

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  • Leandro - Guide en Route
  • Seconda parte del diario di bordo di un viaggio che spero, attraverso il Buddhismo e la psicologia, mi porterà ad un'illuminazione. 

    Sono passati cinque mesi. 

    Il motivo per cui ho lasciato trascorrere tutto questo tempo prima di continuare a raccontare il mio viaggio è da ritrovarsi nella volontà di aprirmi non mosso dall'entusiasmo, ma da una riflessione, che mi ha immancabilmente accompagnato in questo periodo.

    Come anticipai nel mio precedente scritto, il mio riacceso interesse spirituale mi ha portato a leggere diversi libri e in questo nuovo capitolo voglio parlarvi del secondo, forse il più importante, di questa serie.

    Il libro in questione, sempre dell'autore Giulio Cesare Giacobbe (studioso del buddhismo da un punto di vista della psicologia), si intitola "Come diventare un Buddha in cinque settimane". Ovviamente il titolo è borioso per una trovata editoriale, tuttavia il contenuto è molto semplice e diretto: è da considerarsi come un'esposizione basilare delle colonne portanti del buddhismo e come un tentativo di ricercare lo stato di serenità utilizzando un metodo psicologico.

    I primi capitoli raccontano della figura del Buddha Siddhartha, un'introduzione necessaria per poter poi esporre chiaramente i suoi insegnamenti. Nel libro vengono trattati tre insiemi di concetti: le quattro nobili verità, gli otto nobili sentieri e i cinque poteri del Buddha

    Accettato che viviamo una vita fatta di sofferenza e che la causa di questa è l'attaccamento, Siddhartha ci ha indicato la via attraverso la quale, con l'aiuto dei poteri, possiamo liberarci di tale sofferenza.

    I cinque poteri di un Buddha, ovvero di una persona che ha raggiunto l’illuminazione,  identificati da Giacobbe sono: la consapevolezza del cambiamento, la presenza nella realtà, il controllo della mente, il non attaccamento e l'amore universale. Questi in realtà non sono altro che capacità mentali che tutti possiamo sviluppare, non sono né un dono divino né tantomeno qualcosa di soprannaturale.

    Ogni volta che mi sono sentito appesantito nello spirito in questi ultimi cinque mesi, mi rendevo conto che la causa era da ritrovarsi nella mancata osservanza di uno di questi poteri.

    La seconda parte del libro spiega come implementare gradualmente queste cinque tecniche nella nostra quotidianità allo scopo di trovare un equilibrio, grazie a un lavoro da compiere su se stessi. 

    Giacobbe spiega come siano necessarie cinque settimane, una per potere, per iniziare a fare propri questi concetti, ma spiega anche che questo periodo non è per nulla esaustivo, ma anzi è da vedersi come il primo gradino di una lunghissima scalinata.

    Personalmente sono cinque mesi che ho iniziato a sperimentare queste tecniche e i cambiamenti su di me sono palesi: sono molto più rilassato e riesco a raggiungere in più occasioni, a volte per più tempo altre volte per meno, uno stato di serenità effimera, che ritengo essere già un grande traguardo.

    Voglio salutarvi, fino al prossimo diario, con una citazione del monaco zen vietnamita e poeta Thich Nhat Hanh, dedicata alla meditazione:

    Ora cominciate a seguire il respiro rilassando tutti i muscoli. Concentratevi sul mantenere dritta la spina dorsale e seguire il respiro. Come per ogni altra cosa, mollate la presa. Mollate tutto. Se volete rilassare i muscoli contratti della faccia, lasciate affiorare un mezzo sorriso. Non appena compare il sorriso, tutti i muscoli facciali cominciano a rilassarsi. Più a lungo lo conservate, meglio è. È lo stesso sorriso che vedete sul volto del Buddha.

  • A Toronto, tra inclusione e multiculturalismo / 21.09.2018

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  • Tatjana - Guide en Route
  • Tatiana ha trascorso tre mesi a Toronto per frequentare una scuola d’inglese. Qui ha ricevuto stimoli interessanti riguardo al rapporto che la società canadese intrattiene con “l’altro”: ci presenta alcune osservazioni generali e l’esempio di un festival interreligioso al quale ha partecipato.

    On the one side of the road a church, on the other side a mosque

    Durante il primo periodo del mio soggiorno, passeggiando in un quartiere della città, ho avvistato un’imponente moschea in lontananza. Mi sono avvicinata per ammirarla più da vicino ed ho notato con estremo piacere la presenza di una chiesa, esattamente al lato opposto della strada. Toronto è infatti considerata una delle città tra le più multiculturali al mondo, multiculturalismo che è realtà in svariati ambiti della vita comunitaria e cittadina e si rispecchia nell’architettura del luogo. Non è infatti nulla di atipico, bensì è ricorrente, ritrovarsi seduti su un mezzo di trasporto di fianco ad una persona avente un colore della pelle differente dal proprio, avere una donna velata come consulente bancaria o, ancora, l’essere circondato da individui dai tratti asiatici. Non solo la convivenza pacifica tra individui apparentemente diversi è normale quotidianità, vi è anche un’alta probabilità che ognuna di queste persone sia canadese, forse addirittura di terza generazione.

     

    Interfaith Festival

    Alla fine di aprile, ho avuto l’occasione di partecipare a un festival interreligioso in un Centro culturale tibetano. È stata un’occasione meravigliosa che mi ha permesso di osservare come vengono trattati temi quali l’interculturalità e l’interreligiosità in un paese diverso dal mio. La manifestazione si è svolta in due momenti principali. Le comunità religiose hanno innanzitutto avuto la possibilità di presentarsi ai vari partecipanti tramite delle bancarelle informative, e a quest’occasione d’incontro personale è poi seguita una cerimonia comune. La diversità religiosa presente era impressionante: vi erano rappresentazioni cristiane di ogni tipo, dalle varie chiese unite a gruppi ecumenici, numerose comunità musulmane, tra cui l’Ahmadiyya Muslim Jama’at, - corrente con cui non siamo necessariamente confrontati in Svizzera italiana -, la comunità ebraica, gruppi buddisti, sikh, come pure diverse associazioni di volontariato legate ad ambienti religiosi. Durante la cerimonia, le comunità si sono presentate al pubblico attraverso discorsi, canti e preghiere. Tale momento di condivisione è stato aperto dall’intonazione dell’inno canadese da parte dei bambini della comunità tibetana, cantato prima del rispettivo inno del proprio paese. Potrebbe sembrare banale ma quest’introduzione mi ha colpita profondamente, perché rispecchia pienamente ciò che finora ho potuto notare in Canada, e cioè che ogni individuo, indipendentemente dal proprio background, sembra essere anche cittadino a pieno titolo di questo paese. E come terminare al meglio il festival, se non intonando un canto di speranza nelle diverse lingue presenti per la pace nel mondo?

  • Jüdisches Neujahr / 15.09.2018

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  • Dina - Guide en Route
  • Diesen Monat feiern wir im Judentum Rosh Haschana, was übersetzt „Kopf des Jahres“ bedeutet; in anderen Worten das jüdische Neujahr. Zusammen mit dem Fest Jom Kippur, welches 10 Tage nach Rosh Haschana gefeiert wird, zählt diese Zeit zu einer der wichtigsten im jüdischen Jahr. 

    Der «Wecker»

    Persönlich gehe ich nicht besonders oft in die Synagoge. An Rosh Haschana zum Beispiel ist es mir aber wichtig, dass ich pünktlich für das Schofarblasen in der Synagoge bin. Ein Schofar ist in der Regel das Horn eines Widders. Wenn durch das Horn geblasen wird, erklingt ein lauter Ton. Beim Hören dieses Tones fühlt es sich für mich so an, als ob jemand mich aufwecken möchte. Ich versuche dabei an mein vergangenes Jahr zu denken und mich dabei an gute und schlechte Erlebnisse zu erinnern. Auch an Jom Kippur wird durch das Schofar geblasen.

    Die Zeit der Reue

    Zwischen Rosh Haschana und Jom Kippur vergehen 10 Tage. Während dieser Zeit versuche ich mich tiefgründiger mit meinen Erlebnissen auseinander zu setzen. Dabei ist es mir wichtig, dass ich versuche aus meinen vergangenen Fehlern zu lernen. Vielleicht ist etwas vorgefallen, dass sich bis zu diesem Zeitpunkt noch nicht geklärt hat. Somit versuche ich während diesen 10 Tagen aktiv oder auch passiv alles Ungeklärte oder Belastende zu klären beziehungsweise den Kopf aufzuräumen und durchzulüften. Dies tue ich, um frisch und rein in das neue Jahr starten zu können. 

    Der Versöhnungstag

    Jom Kippur ist wahrscheinlich der wichtigste Tag im Judentum. Es ist ein Fastentag. Den Tag empfinde ich zwar als etwas unangenehm, denn einerseits wird gefastet, aber andererseits ist es der Tag im Jahr, an dem ich mich nur mit mir selber beschäftige. Man soll in sich kehren und sich mit seiner eigenen Person auseinandersetzen. Dies fällt mir nicht immer leicht, aber ich finde es sehr wichtig und gesund für den eigenen Geist, einen solchen Tag im Jahr konsequent durchzuziehen. 

    Meine Auffassung und ein Appell

    Auch wenn ich nicht viel mit G’tt anfangen kann, da ich generell nicht sehr religiös bin und mit dem Beten nicht viel anzufangen weiss, empfinde ich diese Zeit von Rosh Haschana und Jom Kippur als sehr wichtig. Für mich hat die Zeit weniger mit G’tt zu tun, sondern mit mir selbst. Es sind einige wenige Tage im Jahr, an denen ich mir bewusst mache, was ich im vergangenen Jahr erlebt habe und was ich aus dem Erlebten schliessen und vor allem lernen kann. Es ist mir sehr wichtig, dass ich mich als Person stetig verbessere, dabei gleichzeitig meine eigenen Rückschläge akzeptiere und so versuche, die Rückschläge in Zukunft zu minimieren. 

    Genau dafür sehe ich Rosh Haschana und Jom Kippur. In einer sich so schnell verändernden Welt, in der die Digitalisierung immer mehr an Bedeutung gewinnt wird es immer schwieriger, einmal abzuschalten und sich auf sich selber zu fokussieren. Deshalb ein kleiner Appell für alle, die diesen Beitrag lesen, ob jüdisch oder nicht. Nehmt euch auch einmal Zeit und denkt an eure Vergangenheit. Was habt ihr erlebt und was könnt ihr daraus für die Zukunft lernen? Wo wollt ihr hin? 

     

  • Un teambuilding chocolaté / 16.06.2018

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  • Patricia - Guide en Route
  • Qui n’a pas le souvenir d’un lapin tout de chocolat vêtu, trouvé peut-être à l’angle d’un meuble ou au coin d’un jardin ? Pâques, avec ses saveurs bien particulières et ses échos religieux, distribue des souvenirs bien distincts pour chacun, qu’on le fête chez soi ou à l’église.

    Pour les Guides romands de « Dialogue en Route », c’est lors d’un après-midi de mars 2018 qu’ils ont été invités à partager un moment de convivialité, échanger leurs souvenirs et surtout s’initier aux arts du chocolat en participant à un atelier à la chocolaterie Dürig, à Lausanne. Ces quelques lignes ...

    La chocolaterie Dürig

    Lorsque la porte de la chocolaterie Dürig s’ouvre, une douce saveur nous enveloppe, tandis que nos yeux parcourent l’intérieur convivial et chaleureux des lieux. Lapins, éléphants, écureuils et poules en chocolat nous dévisagent, avec ici et là quelques touches de blanc pour les décorer. En voyant ces figurines aussi délicieuses que raffinées, une seule envie peut nous gagner : vouloir donner vie au chocolat nous aussi.

    Par une porte dérobée sur le côté, le chocolatier s’avance vers nous, souriant et accueillant. L’atelier est juste à quelques pas. Nous entrons dans la salle où les mystères des figures chocolatées se révèleront, avec leurs goûts et leurs spécificités particulières. Le chocolat est partout, sous toutes ses formes, posé le long des machines métalliques étincelantes qui attendent d’être actionnées pour faire écouler un chocolat duquel naîtra un animal différent. Après s’être attachées les cheveux et avoir enfilé un tablier blanc, nous voilà fin prêts à entamer ce voyage chocolaté !

     

    Mettre la main au cacao

    Chacun et chacune choisissent une coque transparente en forme d’animal et la décorent de touches de chocolat blanc. Le chocolatier nous montre ensuite comment la remplir. La coque plonge sous une fontaine de chocolat – au lait ou noir, au choix – puis lorsqu’elle est pleine, le chocolatier la tapote contre des barres métalliques vibrantes, afin de donner un résultat net et propre. Les coques emplies feront ensuite un séjour dans le réfrigérateur.

    Entre les étapes de préparation, le chocolatier nous délivre des explications passionnantes sur le voyage du chocolat. Le chocolat passe par plusieurs transformations avant de nous être délivré sous sa forme plaquée, aux saveurs douces-amères. Tout commence lors de la récolte des cabosses, dans lesquelles sont contenues les fèves de cacao qui sont mises à sécher. Puis les fèves sont torréfiées, c’est-à-dire grillées à haut degré, avant d’être concassées afin d’obtenir une pâte de cacao avec laquelle il sera possible de former les produits chocolatés qui nous sont familiers, telles que les plaques chocolatées ou la poudre de chocolat.

    Au fil des explications, le chocolatier nous présente des morceaux de chocolat à différentes étapes de leur fabrication, avant de nous initier au remplissage en caramel dans des boules de chocolat. Le petit doigt trempé, c’est vite goûté ! Les parfums exotiques sont au rendez-vous, avec de plus un petit test odorant : vanille, mangue, framboise, des saveurs parfois mêlées à des épices. À la suite du voyage gustatif et explicatif, nous atterrissons au sein de l’atelier, avec nos propres figurines de chocolat à récupérer.

     

    Un joyeux chocolat à tous !

    Il reste la finalisation du chocolat à réaliser : les coques ont besoin d’une seconde couche de chocolat. Une astuce partagée par le chocolatier : il est possible de verser la première fois un type de chocolat (noir ou au lait), puis le second remplissage peut être de l’autre goût, afin de donner une saveur particulière. Testé et approuvé !

    Après un dernier passage au réfrigérateur et les deux morceaux de coques délicatement détachées, la figurine se révèle tout entière, avec ses touches blanches pour les yeux, les moustaches et le bout des queues : éléphants, pingouins, écureuils – et lapins évidemment ! –  sont tous entre nos mains, devant notre regard bienheureux. Certains les baptisent déjà, d’autres les observent de tous les côtés. Les figurines sont ensuite emballées. L’atelier est terminé ! Lorsque nous ressortons de la chocolaterie Dürig, une seule envie nous prend : y retourner pour fabriquer d’autres douceurs chocolatées de Pâques ! En attendant, notre première figurine de chocolat décorera bien notre chez-soi, en attendant d’être croqué pour les fêtes. Et d’ici là, Joyeux lapin de Pâques à tous !

  • La via del sole - L'inizio del sentiero (parte 1) / 16.06.2018

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  • Leandro - Guide en Route
  • Prima parte del diario di bordo di un viaggio che spero, attraverso il Buddhismo e la psicologia, mi porterà ad un’illuminazione.

    Ho iniziato uno studio personale, con un interesse che non riscontravo da tempo. Lo scopo di questa mia ricerca è comprendere e cercare di raggiungere lo stato di liberazione dalle nevrosi, come direbbe uno psicologo, in cui la mente è educata e forte a sufficienza da rimanere costantemente imperturbata dagli stimoli esterni, tranquilla e lucida come uno specchio d’acqua, in ogni circostanza. In un testo buddhista questo stato verrebbe chiamato semplicemente serenità, primo passo da compiere per riuscire a raggiungere poi un’effettiva illuminazione.

    È un cammino nuovo, non so ancora dove mi porterà, non so nemmeno se mi piacerà. Vorrei avere una mappa per crearmi almeno una vaga idea di quale sarà il percorso, o un vecchio sherpa che mi racconti dei suoi viaggi in gioventù, ma non ho nessuna guida da seguire per ora.

    Al momento gli unici mezzi di cui dispongo sono alcuni libri, le mie capacità riflessive e qualche amico con cui parlare.

     

    Il primo libro di cui vi voglio parlare è stato scritto da Giulio Cesare Giacobbe, psicologo genovese e studioso di Buddhismo. La cosa che ho trovato più interessante è il suo approccio scientifico alla materia: un’analisi in chiave psicologica e neurologica di una religione.

    Il libro si intitola "Come smettere di farsi le seghe mentali e godersi la vita", mi è stato donato per Natale, e funziona. È scritto in chiave umoristica ed è a tutti gli effetti un manuale, nel quale vi è esplicitato un metodo scientifico per far fronte alle cosiddette "seghe mentali", anche chiamate più propriamente digressioni nevrotiche. Questo libro non parla ancora direttamente di Buddhismo, tuttavia è palese che è da lì che trae la sua metodologia e i suoi concetti principali.

    Le principali nozioni che sono riuscito ad acquisire da questo libro sono state le seguenti:

    - I pensieri negativi, le ansie, le paure, si manifestano in forma concreta sotto forma di tensioni muscolari generate a livello psicofisico.

    - I pensieri negativi si autoalimentano, quindi più pensiamo a una cosa negativa e più naturalmente continueremo pensarci. È necessario uno sforzo contrario per uscire da questa tendenza.

    - Ho sempre pensato che il Buddhismo fosse una religione monoteista, mentre ora mi sembra piuttosto uno stile di vita, un insieme di pratiche fisiche e spirituali.

    - In ultimo, nel libro si parla del mantra e vengono accennate anche le tecniche di controllo del respiro e controllo della mente, punti cardine della meditazione nel Buddhismo.
     

    È stato sufficiente questo primo libro per rendermi cosciente nella necessità di restaurare il mio modo di pensare e di pormi nei confronti della realtà. La gran parte delle mie credenze e dei miei punti di riferimento necessitano di essere distrutti e sostituiti con altri più efficaci, più stabili, più sicuri. Da qui è nata la mia decisione di interessarmi al buddhismo. Non so ancora fino a dove mi porterà questa strada, se diventerò buddhista oppure no, se andrò in ritiro in un monastero in Tibet o se rimarrò semplicemente qui a vivere la mia vita come ho sempre fatto. L'unica cosa che so è che per ora queste scoperte stanno portando serenità nella mia vita e credo che questa sia davvero l'unica cosa importante.

    Concludendo, questa è dunque la storia di come un ragazzo ateo non convinto, spirituale e amante della filosofia si è ritrovato a divorare libri di Buddhismo e psicologia, non solo nella speranza di arricchire il suo sapere, ma anche quella di rendere grande il suo amore. Il cammino è iniziato e questo testo riassume solo la prima parte di questo viaggio.

    Vi lascio con questa citazione del Buddhacarita (III, 24), che bene esplicita l’importanza di indagare ed indagarsi al fine di comprendere, ampliando la propria consapevolezza:

    Vide che comprensione e amore sono un'unica cosa:
    senza comprensione non vi può essere amore.

    A presto, 
    Leo

  • Als Schweizer Muslima in der Öffentlichkeit – ein Balanceakt im Medienzirkus / 20.04.2018

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  • Blerta - Guide en Route
  • Fragen über Fragen…

    Als praktizierende Muslima werde ich ständig mit Fragen konfrontiert: «Wieso trägst du das Kopftuch? Wirst du dazu gezwungen?», «Warum fastest du? Ist das nicht schädlich für die Gesundheit?», «Wie sieht es mit Gewalt und den Frauenrechten im Islam aus?». Grundsätzlich freue ich mich über Fragen zu meiner Religion und beantworte sie gerne. Hinter den Fragen, mit denen ich tagtäglich konfrontiert werde, stecken jedoch nicht nur Neugier, sondern auch viele Vorurteile. Um diesen Vorurteilen entgegenzuwirken, finde ich es jedoch umso wichtiger, Offenheit zu zeigen gegenüber Fragen, welche sich nichtmuslimische Mitmenschen stellen.

    Interviews als Beitrag zum interreligiösen Dialog

    Es existieren zahlreiche Möglichkeiten, wie man auf solche Fragen antworten kann: in einem persönlichen Gespräch, in Form eines Workshops, während einem Moscheerundgang oder aber in den Medien. Interviews in öffentlichen Medien haben den Vorteil, dass eine breite Leserschaft erreicht wird. Zwar muss man damit rechnen, dass je breiter die Leserschaft ist, man auf umso mehr Kritik stossen wird. Auf sozialen Netzwerken finden sich zu jedem Interview von mir auch viele verletzende und beleidigende Kommentare. Damit kann ich jedoch mittlerweile gut umgehen und schenke ihnen keine grosse Aufmerksamkeit mehr. Denn durch meine Interviews ermögliche ich der Leserschaft, sich selbst ein Bild davon zu machen, wie eine praktizierende muslimische Frau in der Schweiz ihren Alltag gestaltet, und leiste damit auch einen Beitrag  zum interreligiösen Dialog. Das überwiegt für mich die Nachteile.

    Vorsicht geboten

    Leider musste ich aber lernen, dass man auch bei der Annahme von Interviewanfragen vorsichtig sein muss. Im Frühling 2016 schrieb mir ein Journalist einer namhaften Schweizer Zeitung: «Wir planen, im Sommer 2016 ein Heft, bestehend aus Portraits unterschiedlicher in der Schweiz lebenden Muslimas und Muslimen, zu veröffentlichen. Gerne würden wir auch Sie in diesem Heft kurz vorstellen.» Selbstverständlich nahm ich diese Interviewanfrage gerne an, traf mich mit dem Journalisten in der Moschee, in welcher ich zur damaligen Zeit aktiv war, und bei meiner Familie zu Hause. Er bedankte sich bei uns, schickte mir das Portrait zum Gegenlesen und versprach mir, alle meine Änderungen aufzunehmen.

    „Verschiedene Portraits von in der Schweiz lebenden Musliminnen und Muslimen“!?

    Im August 2016 war es dann so weit. Ich las das veröffentlichte Porträt über mich durch. Der Anfang klang harmlos. Doch von Zeile zu Zeile flog meine Zufriedenheit immer weiter weg, bis schliesslich nichts mehr davon zurückblieb. Sein Versprechen hatte der Journalist nicht eingehalten. Alle Stellen, die er mir versprochen hatte zu ändern, hatte er einfach so stehengelassen. Er hatte sogar neue Stellen zugefügt, welche ich noch nie zu Gesicht bekommen hatte und die auch überhaupt nicht der Wahrheit entsprachen. Ausserdem stand mein Portrait plötzlich in einem völlig neuen Kontext: Es wurde in einen längeren Artikel über den Imam in der oben erwähnten Moschee veröffentlicht, welcher diesen in ein sehr schlechtes Licht rückte. Der Journalist hatte mein Porträt dafür missbraucht, um die Gerüchteküche über jenen Imam hochzukochen.

    Umgang mit schlechter Erfahrung

    Ich war bitter enttäuscht und brauchte eine ganze Weile, um diese schlechte Erfahrung zu verdauen. Sie hielt mich jedoch nicht etwa davon ab, weitere Interviewanfragen, Einladungen als Referentin oder Einladungen zu verschiedenen Workshops über den Islam anzunehmen. Nein. Denn es ist mir wichtig, zu vermitteln. Brücken zu bauen. Vorurteile aus der Welt zu schaffen. Mich für ein friedliches Zusammenleben in der Gesellschaft und die Religionsfreiheit einzusetzen. Diese grossen Anliegen von mir, würde ich nicht aufgrund eines unprofessionellen Journalisten aufs Spiel setzen. Aber selbstverständlich überlege ich mir mittlerweile gut, welche Interviewanfragen ich annehme – und welche nicht.  Sich als Schweizer Muslima in den Medien zu positionieren, ist manchmal ein ziemlicher Balanceakt.

  • La fede: dialogo tra due non credenti (parte 2) / 08.04.2018

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    Lucia - Guide en Route
    Leandro - Guide en Route

     

    Lucia e Leandro continuano la loro riflessione sul rapporto dell’uomo con la religione: esso può diventare un problema? Da non credenti, si perdono qualcosa?

    Lucia - Guide en Route
    Leandro - Guide en Route

     

    Lucia

    Dal mio punto di vista, la religione è storicamente nata per rispondere ai problemi e alle domande dell’uomo. Quindi forse da una parte è normale che venga utilizzata ancora oggi come maniera per spiegare i problemi più complessi che possiamo riscontrare. Posso capire che riferirsi a qualcosa di scritto possa portare conforto a molte persone.

    Non è forse più semplice avere già una risposta chiara per spiegare i fenomeni più inspiegabili? Non è forse più bello pensare che una malattia sia stata provocata da una forza maggiore? Invece, da persona atea, l’unica cosa che puoi dire è che “la vita è fatta da imprevisti”. Non hai nemmeno il conforto di sapere che nei casi più terribili, il tuo caro vada in un posto migliore. Sei tu, da individuo, perso in un mondo troppo caotico a doverti spiegare il senso della vita.

    D’altro canto però, temo il rischio che la religione possa essere utilizzata come giustificativo per tutto. Se da una parte, la religione può aiutare l’individuo nei suoi momenti bui, non può essere utilizzata come unica risposta nei momenti di tragedia.
    Personalmente, non ho ancora avuto dei problemi nella mia vita tanto grandi da dover trovare delle risposte in qualcosa di esterno. Dunque non posso essere del tutto sicura che non avrò mai bisogno di un aiuto esterno. Mi chiedo però se ci sono davvero degli episodi della nostra vita che possano solo essere spiegati tramite la fede. In più, quando la fede come giustificazione può diventare un problema?

     

    Leandro

    Credo che giustificare tutto con la fede diventi un problema nel momento in cui si inizia a trascurare quelle che sono le reali soluzioni di un problema. A parer mio qualsiasi religione non dovrebbe prefiggersi l’obiettivo di spiegare la realtà, ma piuttosto quello di accompagnare il credente attraverso di essa.

    Trovo che sia sbagliato generalizzare e contrapporre i religiosi e gli atei, perché credo che all’interno dei due gruppi esistano veramente tante differenze, esattamente come tante sono le somiglianze invece tra un gruppo e l’altro. Ci sono atei che a parer mio sono molto più spirituali di persone che si dicono religiose, e viceversa. Alla fine quello che cerchiamo tutti è un conforto, l’unica cosa che cambia è dove lo troviamo. C’è chi riesce nella spiritualità, chi in se stesso, chi nelle cose materiali e chi negli altri, ma questo non dipende dall’essere ateo o religioso, dipende unicamente dalla personalità individuale di ognuno di noi.

    Un’ultima cosa che volevo aggiungere riguarda la tua frase “Non hai nemmeno il conforto di sapere che nei casi più terribili, il tuo caro vada in un posto migliore”. Senza dubbio esistono varianti dell’ateismo puramente materialistiche e pessimistiche, ma fortunatamente non sono le uniche. Sottintendere che l’essere ateo precluda la possibilità di una ascensione post-mortem e di una visione di un “aldilà” positivo credo sia nocivo per il dialogo interreligioso e spirituale. Il dibattito su questo tema potrebbe essere lungo, ma il punto che voglio esprimere è che credo sia meglio considerare l’ateismo non tanto come la distruzione di tutto ciò che è religioso, quanto piuttosto come la costruzione di una dimensione che, nel rispetto della prima, cerca di tracciare una propria via indipendente.

  • La fede: dialogo tra due non credenti (parte 1) / 06.04.2018

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    Lucia - Guide en Route
    Leandro - Guide en Route

     

    In questo diablog, Lucia e Leandro, due giovani non credenti, discutono del rapporto che hanno avuto con la religione durante l’infanzia. 

    Lucia - Guide en Route
    Leandro - Guide en Route

     

    Lucia

    La fede non è mai stata parte della mia quotidianità. Sono cresciuta senza andare a messa la domenica e i regali di Natale li portava Babbo Natale. Ho vissuto gran parte della mia infanzia a San Diego, una città molto internazionale, quindi non ho mai notato una grande differenza tra le mie abitudini e quelle altrui prima di trasferirmi. Tuttavia, nel mio nuovo paesino ticinese non frequentare il corso di religione era un’anomalia.

    Inizialmente non capivo perché non partecipavo, la fede era una concezione ancora molto astratta per me. Sapevo solo che i miei compagni avevano lezione e io ero in uno stanzino a disegnare. Fino al termine alla scuola obbligatoria ho visto i miei compagni credenti continuare a partecipare alla lezione di religione mentre io stavo fuori.

    L’evento che più mi ricordo di quel periodo era la preparazione alla cresima. Molte volte chiedevo ai miei compagni di spiegarmi cosa volesse dire compiere questo sacramento. Le risposte variavano: alcuni lo facevano per tradizione, altri per una questione di vera e propria fede e certi per “i soldi della cresima”.  Tutti però sapevano in un modo o nell’altro che era un passo importante nella loro vita e nel loro rapporto con la Chiesa.

    Penso però che se ora andassi a parlare con i miei compagni di allora, molti di loro si dichiarerebbero atei o agnostici. Il rapporto tra l’individuo e la fede nel XXI secolo è decisamente cambiato. Forse, la fede non è più una risposta adeguata ai nostri problemi?

     

    Leandro

    Non mi è difficile comprendere il senso di estraneità che questo genere di esperienza possa averti potuto provocare, tuttavia la mia risposta viene da uno di quei ragazzi che, come dici te, compiono sacramenti senza capirli, eseguendoli più come dei meccanismi sociali piuttosto che per quello che realmente rappresentano.

    Sono stato cresciuto da due genitori con una fede “patchwork”: un padre che si professa agnostico e una madre la cui Bibbia funge da base per una statuina del Buddha, contornato da statuette di divinità pagane brasiliane. Ad ogni modo, fin da piccolo la fede cattolica mi è stata imposta, un po' attraverso la frequentazione delle lezioni di religione e un po' attraverso lo scautismo cattolico. Proprio a causa di queste imposizioni, probabilmente ho elaborato una sorta di resistenza a tutto ciò che è definibile come spirituale, fino a quando ho iniziato a frequentare lezioni di filosofia, che mi hanno aiutato a trovare un po' di risposte anche in questo ambito finalmente.

    Penso che il mio caso sia simile a quello di molti altri giovani: in una società piena di stimoli, la fede non basta più come risposta per spiegare una complessità di idee e di moralità differenti data da diverse culture. Esiste tuttavia chi riesce ancora a trovare risposte nella religione. Queste persone, a mio parere, si dividono in due categorie: quelli che sviluppano una fede sufficientemente forte teoricamente da spiegare la complessità della realtà, e una seconda categoria che invece non si preoccupa di fare ciò. Una domanda alla quale non trovo risposta è quanto sia corretto il modo di procedere di questa seconda categoria.

  • Bünzli-Yogis / 23.03.2018

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  • Alice - Guide en Route
  • Beim Stichwort religiöse Vielfalt denkt man oft an religiöse Minderheiten. Dabei kann man sie auch im Alltag von Herr und Frau Schweizer entdecken und sich fragen: darf man als Schweizer „Bünzli“ Yoga machen, die japanisch-buddhistische Zazen Meditationspraktiken ausüben, im Frühling das hinduistische Holi Festival feiern und sich im Herbst zu Halloween verkleiden?

    Infusion: Yoga und Meditation haben die Schweiz erreicht

    Gegenwärtig gibt es einen Meditations- und Yoga-Boom, auch in der Schweiz. Überall werden Meditations- und Yogakurse angeboten, wie beispielsweise beim Akademischen Sport Verein Zürich (ASVZ), bei der Autonomen Schule oder bei der Migros Klubschule. Zusätzlich existiert eine Vielzahl von eigenständigen Meditations- und Yogaschulen in der ganzen Schweiz, wie zum Beispiel das Zen Dojo in Zürich oder die Hatha Yoga Schule. Besucht werden diese Angebote nicht nur von abgefahrenen Hippies oder sogenannten „Hipsters“, sondern auch von Durchschnittsschweizerinnen und -schweizern, von Hausmännern und Geschäftsfrauen.

    Bestandsaufnahme: Globalisierte Schweiz

    Egal was man nun davon hält, Tatsache ist, dass die Schweiz heute globalisiert, interkulturell und multireligiös ist. Ein Drittel der gegenwärtigen Schweizer Bevölkerung hat Eltern oder Grosseltern aus anderen Ländern. Einerseits bringen diese Einwanderer ihren kulturellen und religiösen Hintergrund mit, welchen sie hier weiterleben. Andererseits haben diese Einflüsse und andere Effekte der Globalisierung auch Wirkung auf die eingesessene Schweizer Bevölkerung. Als Studentin der Religionswissenschaft interessiert es mich, wie „Westler“, ohne Bezug zu der jeweils „fremden“ Kultur oder Religion, deren Praktiken in ihren Alltag miteinbeziehen.

    Adaption: Praktiken passen sich der Umwelt an

    Zurück zu Yoga und Meditation: Wer morgens fünf Minuten meditiert und zwischen Arbeit und Feierabendprogramm noch schnell ins Yoga geht, würde das wohl kaum als religiöse Praxis bezeichnen. Sowohl Yoga als auch Meditation haben aber religiöse Ursprünge, sie stammen aus anderen Ländern und anderen soziokulturellen Kontexten. In einem neuen Umfeld werden sie kurzerhand angepasst. Bezogen auf den Zen Buddhismus und die berühmte sitzende Zazen Meditation gab es beispielsweise im Laufe des 20. Jahrhunderts viele Veränderungen. Daisetz Teitaro Suzuki, ein bekannter japanischer Zen Meister, der den Zen Buddhismus im Westen berühmt machte, hat die Zazen Praxis überhaupt erst für Laien geöffnet. Zuvor war sie nur für die Elite reserviert. In der Schweiz wird sie nun ebenfalls rege praktiziert und zwar auch von Menschen, die nicht mit ihrer Geschichte vertraut sind. Ist das respektlos oder sogar verleumdend? Oder ist das eine legitime Weiterentwicklung unserer Gesellschaft?

    Fusion: Neues entsteht

    Mir fällt es schwer, eine Antwort auf diese Fragen zu formulieren. Während meinem Religionswissenschaftsstudium habe ich die Methodik des wertfreien Beobachtens verinnerlicht. Ich beobachte, wie sich gewisse religiöse Praktiken im Laufe der Zeit und an verschiedenen Orten verändern. In meinen Augen ist diese Veränderung nichts Negatives, sondern eine Bereicherung. Gegensätzliche Einflüsse können etwas Neues und Wertvolles kreieren. Heute stellt sich jede und jeder eine eigene, individuelle Religion zusammen – nicht nur in der Schweiz, sondern zum Beispiel auch in Japan, dem Ursprungsland der Zazen Meditation. Ein Sprichwort drückt es so aus: In Japan wird man shintoistisch geboren, heiratet christlich und lässt sich buddhistisch bestatten – denn dann wird man wiedergeboren. Und wer weiss, vielleicht wird irgendwann einmal sogar der Böögg in Japan gefeiert und dazu Sushi statt Bratwurst gegessen ...